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21.10.22 19:28

guide officiel

Maine

Le Maine [meɪn], situé aux États-Unis, est l'État le plus grand de la Nouvelle-Angleterre, bordé par les provinces canadiennes du Québec et du Nouveau-Brunswick, par le New Hampshire, et l'Océan Atlantique. On le surnomme « l'État du Pin (Pine Tree State) » en référence à l'omniprésence de ces arbres sur son territoire. Sa capitale est Augusta, et sa plus grande ville est Portland.

Devise, hymne : Dirigo (I lead ; Je mène - Pepin)
Chanson : State of Main Song (Roger Vinton Snow)
Faune : orignaux (élans), ours noir, castor, lynx, etc.
Géographie : relief intérieur montagneux, lacs/rivières, éboulements.
Climat : six mois d'hiver très rudes et trois mois d'été très chauds.
Gastronomie : produits de la mer, bleuet/myrtille, whoopie pie, etc.

Pleasant Lake

Pleasant Lake est une petite ville de plusieurs centaines d'habitants située dans l'État du Maine. Elle est l'une des plus petites localités de la région.

Terre vierge découverte en 1703, la localité de Pleasant Lake a été fondée par une société de pêcheurs qui s'est installée sur le territoire côtier. Ce groupe de nomades s'est sédentarisé sur ce petit bout de terre de l'État du Maine, créant une communauté à part, dont le sens du partage a longtemps fait la fierté. Si les conditions de vie n'étaient pas toujours idéales, jamais ce petit groupe d'individus n'a baissé les bras pour faire de ces lieux un havre de paix familial sur lesquels ont évolué plusieurs générations.

Pendant de très longues années, Pleasant Lake demeure une ville presque en retrait, qui doit son enrichissement personnel à la pisciculture (la pêche demeure encore une des activités phares de la ville) et l'exploitation forestière. Et si les années s'écoulent et que les temps évoluent, la bourgade reste isolée, le tourisme ne contribuant que très peu à l'économie du territoire ; un problème auquel souhaite pallier la municipalité. Ainsi, de nouveaux établissements ouvrent leurs portes pour attirer de nouveaux.elles vacancier.es, dont le désormais infamous Camp Pleasant Lake.

L'entreprise est une réussite, et Pleasant Lake n'est plus méconnue de tous.tes. Du moins, pendant près de trois ans. Jusqu'au premier incident. Si la ville attire encore quelques touristes, l'intérêt nouveau très vite perd de son effet suite aux rumeurs et accidents autour du camp. Les gérants des petites échoppes sont forcés de mettre la clé sous la porte, les parents refusent de mettre en péril la santé et la vie de leurs enfants. Pleasant Lake est délaissé à celleux qui ont grandi ici.

Aujourd'hui, Pleasant Lake a tout juste l'air d'une ville figée dans le temps. Beaucoup d'établissements ont été laissés à l'abandon, la végétation ayant repris, de droit, le dessus sur ces sites. Si ici, on essaie de prétendre que le pire n'est pas arrivé, les médias n'ont de cesse de rappeler les horreurs vécues par un pan de la population. Pour cette raison, les nouvelles arrivées ne sont pas toujours vues d'un très bon œil, pour ce que nombreux.ses sont intéressé.e.s par la bourgade uniquement pour les drames qui l'ont secouée et dont ses habitant.e.s tentent de faire le deuil.

Une suspicion qui s'avère légitime pour ce qu'un jeune couple, non-natif de Pleasant Lake, décide de rouvrir le camp en 2022, au grand dam des résident.e.s, dont les protestations ne sont pas entendues.

21.10.22 20:35

le camp

tw: accident (chute), disparition, noyade, intoxication alimentaire, incendie/brûlures

Camp Pleasant Lake

Début des années 50 : Projet Camp Pleasant Lake voté.

1953 : Premier accident autour de la construction. Un ouvrier se retrouve avec une jambe cassée en chutant d'un échafaudage. Il déclare que ce n'est pas un accident, est persuadé d'avoir été poussé ; dit avoir senti une main faisant pression contre son dos. Les autres ouvriers nient leur implication.

07/1960 : Le camp de vacances ouvre ses portes pour la toute première fois ; les enfants de Pleasant Lake et des villes alentours investissent les cabines pour deux longs mois de festivités. Et pendant trois étés, cette nouvelle entreprise met d'accord petit.e.s et grand.e.s.

03/1963 : Autour du feu, les chansons font place aux soupçons et aux accusations. Say, did you hear the news about Gracie and Jack? Their parents took them home. No, they did not. I heard they left. I heard they drowned. Le camp ferme ses portes, les vacancier.e.s sont renvoyé.e.s chez eux.

03/1973 : Intoxication alimentaire. Un groupe d'enfants et de moniteurs finissent à l'hôpital. Le personnel cantinier est tenu pour responsable.

03/1983 : Un incendie se déclare dans le mess hall (mess, foyer). Plusieurs blessés légers parmi les élèves, une monitrice brûlée au troisième degré après un acte encore aujourd'hui qualifié d'héroïque.

Septembre 1983 : Fermeture du camp.

Camp Phantom Lake

Juin 2022 : Réouverture du camp sous un autre nom : Camp Phantom Lake. À la tête du projet : Fred et Nancy Voorhees, passionnés depuis plusieurs années par le mystère (la malédiction ?) qui pèse sur cette ville du Maine. Une décision qui ne leur apporte pas que des allié.e.s.

Plan du camp :

Dans la forêt, tout près du camp, un puits abandonné. Dans les histoires racontées par les adultes, au plus profond de la source, est emprisonnée une âme en peine. Si on ferme les yeux un instant, faisant fi des distractions autour, on peut percevoir des incantations aux sonorités sifflantes et rythmées qui dansent dans l'atmosphère et font vibrer les pierres. Tous les ans, à la même date, le trois mars, la jeune femme quitte sa prison à la recherche de ses bourreaux. On raconte qu'elle s'appelle Penny. Et parfois, sa silhouette se reflète dans les eaux claires de Crystal Creek.

22.10.22 14:58

guide officieux

anecdotes

tw: mort, exécutions (peine forte et dure…)

1670s : Pinewood est la terre d'accueil d'une communauté de sorcier.e.s. La plupart y sont né.e.s et protègent la ville de toute menace extérieure et veillent à son bon développement, cela pendant de très longues années. Aucun incident, aucune perte à déplorer (causes naturelles à part), excellentes récoltes, un bout de terre qui ne manque de rien. Une communauté soudée.

1691-1692 : Climat de terreur dans les États voisins ; les personnes accusées de sorcellerie, certain.e.s à tort, se voient exécutées. Les habitant.e.s de Pinewood, ne souhaitant connaître le même sort atroce que leurs voisin.e.s, commencent peu à peu à se distancer des sorcier.e.s qui les ont jusque-là protégé.e.s. La paranoïa s'empare un peu plus des habitant.e.s de Pinewood, et se voit décuplée dès lors que des dizaines de locaux se retrouvent sous le joug d'une maladie qui s'avère parfois fatale. S'ensuivent les fausses accusations, et les responsables sont tout trouvés.

Sous l'emprise d'une peur nouvelle, les habitant.e.s se révoltent contre leurs protecteur.rices, mais les menaces ne sont pas prises au sérieux. Toute tentative de discussion est vite avortée.

George Carver, après une visite de plusieurs mois dans le Massachusetts, revient dans sa ville natale, le cerveau embrumé d'idées puritaines. Prenant exemple sur Salem Village, et accompagné d'un groupe d'habitant.e.s, Carver procède à l'arrestation, puis l'exécution d'un membre de l'assemblée de sorcier.e.s. John périt des suites d'une « peine forte et dure », laissant derrière lui une famille bouleversée. Ses pairs quittent leurs lieux de résidence en pleine nuit mais pas sans condamner les âmes qui l'habitent encore.

Vengeance dans les veines, les rescapé.e.s de la chasse aux sorcier.e.s ayant trouvé refuge dans les montagnes rocheuses maudissent les familles qui se retrouvent prisonnières d'une malédiction. Iels laissent Pinewood à l'abandon, et tous.tes parviennent à prendre la fuite, sauf une dénommée Penelope qui prend la décision de rester, par amour, malgré les avertissements des siens. En échange de sa liberté, Penelope - dite Penny - se voit contrainte de contenir le sortilège lancé à l'encontre des locaux.

Après résistance et insistance, elle finit par révéler que les sorcier.e.s s'étant réfugié.e.s près des montagnes, y ont édifié un puits. Et c'est ce puits, formé de pierre aux propriétés sibyllines, qui est la source même de la malédiction. S'il lui est impossible de conjurer le mauvais sort une bonne fois pour toutes - la magie étant trop puissante pour une personne - Penelope peut, en revanche, atténuer sa portée et la contenir un certain temps avant de devoir renouveler sa protection.

1693 : Penny renouvelle le sortilège de protection. Les habitant.e.s ne sont plus à la merci de leurs troubles, reconnaissant.e.s des efforts de la magicienne. Restent à Pinewood quelques sceptiques qui ne voient pas la présence de la jeune femme d'un très bon œil.

1698 : Carver, souffrant après un énième périple, est alité pendant plusieurs semaines. Malgré les implorations de ses filles, l'homme refuse l'aide de Penelope pour alléger sa souffrance. Les jeunes filles, pourtant, vont à l'encontre des exigences de leur père et supplient Penny de les aider. La sorcière, n'ayant aucune affection pour Carver, accepte, prenant les enfants en pitié. L'intolérant refuse de boire la concoction préparée par Penelope et un mois plus tard, rend son dernier souffle. Au creux de sa main, la fiole préparée par la sorcière. À son chevet, les gamines confessant leur révolte. Penchée au-dessus de la margelle, Penny qui se débat. Pendant de maigres minutes qui paraissent durer une éternité, les cris et les incantations résonnent dans toute la bourgade. Et puis le silence absolu.

03/03/1703 : Dix ans. Le puits réclame son dû. Certain.e.s ont essayé de fuir, mais n'y sont pas parvenu.e.s. Le vent siffle encore les dernières paroles de la regrettée Penelope, victime de ses bonnes intentions.

"Hear these words, let them be true,
For tragedy shall befall you.

That you may perish as a moth to fire,
Such is my final desire.

This cursed town you were born into,
With its troubles, I shall bind you to."

La malédiction frappe Pinewood. Plus puissante que jamais. Le chaos règne sur la petite ville sans que rien ni personne ne puisse y mettre fin. Les troubles déciment la population et quelques jours plus tard, Pinewood n'est plus… Ville fantôme, comme si jamais personne n'avait hanté ses terres. Ne reste que le puits. Et les lamentations de Penny.

10/1703 : cf. guide officiel.

1703 - 1953 : L'eau est contaminée, le puits condamné. Tous les dix ans, des inscriptions apparaissent sur la pierre, indiquant que le sortilège de protection se doit d'être renouvelé afin de contenir les troubles. Pendant quelques heures, pourtant, la protection est levée et le chaos enveloppe Pleasant Lake.

10.11.22 16:49

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